Histoires de Samouraï

La voie du samourai

Si l’emblème des Samouraï est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard….

« Comme dans un rayon de soleil matinal,
Le pétale d’une fleur de cerisier se détache,
Ainsi, l’homme impavide doit pouvoir
Se détacher de l’existence, silencieusement,
Et d’un cœur que rien n’agite »

« Si l’on veut devenir un parfait Samouraï, il est nécessaire de se préparer à la mort matin et soir, et jours près jours…… C’est ainsi que l’on échappe à l’angoisse et à la peur de mourir…. » : Jocho Yamamoto, auteur de : « Hagakure » (la voie du Samouraï) Excelent livre !


Au XI ème siècle, c’est la décadence de la cour D’Heian et la corruption administrative et politique du Japon, qui va donner l’occasion aux Shoguns (générales de guerres) de prendre le pouvoir total et d’évincer l’empereur qui sera relégué au rôle de figurant fantoche.
Ces shoguns avaient le contrôle sur les seigneurs féodaux, les Daimyos, qui eux avaient sous leurs ordres l’élite militaire des Samouraï. C’est au cours de cette période qu’apparaît le « Bushido », ou voie du Samouraï.

Le Bushido :

Le Bushido est en accord avec trois sources spirituelles du Japon :
1_ Le Shintoïsme : culte des ancêtres et de la nature sacrée
2_ Bouddhisme Zen : Le détachement, l’oublie de soi, et le dénuement de la notion de non violence.
3_Le Confucianisme : Sagesse de la vie sociale ; Il en va de la politesse et des devoirs que chacun doit assurer selon son élévation dans la hiérarchie sociale.

Le sepuku :

Appelé chez nous « Hara- Kiry », le Sépuku n’était pas seulement une façon d’échapper au déshonneur, mais le moyen extrême d’afficher l’authenticité d’un Samouraï, par un acte héroïque et gratuit, en relation étroite avec le Bushido.
Les Samouraï méprisaient ceux qui parlaient au lieu d’agir : « Un seul acte héroïque en dit bien plus long que le plus long des discours, car les mots peuvent mentir, mais on ne ment pas devant la mort »

Histoires de Samouraï :

L’enfant Samouraï :

« Est-ce bien la tête de ton père ? » demanda le prince Daimyo à un enfant Samouraï âgé de sept ans.
La tête fraîchement coupée n’était pas celle du père, le Daimyo avait été trompé, mais il ne fallait en aucun cas le tirer d’erreur.
Après s’être incliné avec tout le respect et le chagrin qui s’imposait, l’enfant s’ouvrit brusquement les entrailles d’un coup de sabre. Tous les doutes étaient levés devant cet amour filial.
Le père hors la loi parvint à s’échapper et le souvenir de son enfant est encore honoré aujourd’hui dans la tradition Japonaise.



Il y a aussi cette histoire d’un Samouraï dont j’ai oublié le nom. Celui ci revenait vers le camp, lorsqu’il s’aperçut qu’une bataille venait de s’engager, or son armure était restée dans sa tente.
L’homme pensa alors qu’il n’avait pas de temps à perdre pour aller chercher celle-ci, et donc se jeta dans la bataille en kimono.
Plus tard, on le retrouva mort et déchiqueté. Il devînt un héros.


On peut se damander a quoi sert alors un guerrier mort ... mais bon en d'autres lieux d'autres temps = d'autres moeurs .

Le sabre du samourai : le "katana" reconnu autant come une oeuvred'art que comme une des armes blanches les plus recoutables pour sa solidité son innoxdidabilité , son tranchant et sa maniabilité , etait pour les samourai une protection de force spirituelle et le signe d'un statu social des plus honnorable.
Sa fabrication demande plusieurs semaines et nessecite l'ntervention de trois maitres :
Le fondeur , qui prépare le tahana gari (l'acier)
Le forgeron,qui va excecuter 30 a 33 milles couches de pliages !!
l'aiguiseur,
le sciseleur qui fabrique le manche et grave la lame .




parties 2 et 3 :

https://www.dailymotion.com/video/xamavg_le-katana-sabre-de-samourais-2-sur_news

https://www.dailymotion.com/video/xambck_le-katana-sabre-de-samourais-3-sur_news